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Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 
« La ville de Nîmes a présenté une candidature pour être classée au patrimoine de l’Unesco. Avec un nombre impressionnant de vestiges de l’époque romaine comme le temple de Diane, la porte d’Auguste et de France, les fameuses arènes, la Maison Carrée et, on va dire, surtout le Castellum Aquae, un vestige rarissime (le second se trouve à Pompéi) du point d’arrivée de l’aqueduc de Nîmes qui passait par le Pont du Gard, son édifice le plus grandiose. La démarche se justifiait amplement. La réponse est tombée en ce mois de juillet, c’est non. Peut-être l’architecture moderne du musée en plein cœur historique ? Mais c’est comme le bac, quand on le rate, ça se repasse ! »

 


C’est l’événement de l’année à Nîmes avec l’ouverture du nouveau musée de la Romanité qui connaît déjà un énorme succès avec plus de 15.000 visiteurs depuis son ouverture le 2 juin dernier...

Depuis cette date et jusqu’au 24 septembre, c’est une occasion unique pour les visiteurs de découvrir l’exposition « Gladiateurs, héros du Colisée ». 

Les muscles huilés qui ont servi de base à l’imaginaire du cinéma hollywoodien font partie de la légende comme de la réalité, mais c’est pour les spectateurs une occasion unique de découvrir la réalité de ces hommes, esclaves, prisonniers de guerre, criminels ou ambitieux rêvant de gloire et de fortune ou voulant simplement sauver leur peau.

Les combats de gladiateurs, qui avaient leur propre école, datent du IVe siècle avant JC. Ils étaient organisés, essentiellement dans le sud de l’Italie à l’occasion de cérémonies funéraires pour distraire l’assistance pendant que le défunt se consumait sur un bûcher. Ensuite, ils ont symbolisé les victoires militaires avec des spectacles complets dans l’arène et des animaux capturés en Afrique du Nord.

Le vaincu levait l’index pour demander pitié, un peu comme Griezman quand il marque (!)  Ça ne fonctionnait pas toujours et c’était le vainqueur qui finissait le boulot. À partir de 300 après JC, les combats de gladiateurs ont perdu en popularité jusqu’à disparaître.

Le Colisée de Rome était le lieu incontournable de ces spectacles. Les gladiateurs avait droit à un banquet phénoménal et les spectateurs aussi dont ils acquittaient le prix avec celui de l’entrée qui leur permettait d’assister aux réjouissances.

L’exposition est en fin de parcours, elle a effectué une tournée mondiale en Europe du Nord, aux États-Unis et en Australie. C’est le Dr Rossella Réa, conservatrice du Colisée de Rome qui en est la commissaire d’exposition. Elle présente des pièces d’une dizaine de musées italiens dont les vestiges de Pompéi du Musée de Naples.