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Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 « Pendant toute la durée de l’expo, la galerie lyonnaise Le Réverbère propose « Mexique, aller-retour » en écho. Jacques Damez qui en est le commissaire a su illustrer l’onde tellurique très forte qui se dégage des photographies et rendre les qualités plastiques des photos. Ce qui est assez inédit et tout à fait enthousiasmant. »

 


C’est une expo à savourer pendant la trêve des confiseurs et jusqu’au 5 mars 2018...

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« Los Modernos – Dialogue France Mexique » revient au musée des Beaux-Arts de Lyon  après un triomphe au Mexique au MUNAL et au MUSA de Guadalajara où elle a attiré quelques 220.000 visiteurs mexicains.

Cette exposition impressionnante – le mot est faible – présente en miroir environ 380 œuvres avec les collections lyonnaises présentées sur fond blanc et les œuvres des mouvements d’avant-garde mexicains sur fond ocre.Un repérage limpide et efficace.

On évite totalement le folklore et la mexicanité et si Frida Kahlo qui est sans doute l’artiste mexicaine la plus connue en France tient le haut de l’affiche et dispose d’une « chapelle » rien que pour elle, elle ouvre la voie à une présence forte d’artistes femmes puissantes et émouvantes.

On rencontre Roberto Montenegro dans la lignée de Picasso et Braque, présents eux aussi le long des salles qui s’articulent autour des cubismes, des surréalismes et de la photographie.

Avec une mention spéciale pour cette dernière et les œuvres d’un jeune Cartier Bresson quand il n’avait de comptes à rendre à personne. En regard croisé avec des photographes mexicains comme Manuel Álvarez Bravo qui aura, depuis les années 30 servi de passeur entre la photographie nord-américaine, européenne et mexicaine. L’impression de mélancolie qui se dégage des clichés exposés est bouleversante.