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Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 

« Toutes les expositions organisées autour de la Grande Guerre 14-18 et les occupations des combattants au front, dans les tranchées et à l’arrière, y compris le théâtre nous auront montré les gamelles, les brodequins, les bandes molletières que l’on perdait dans la bataille et les cartes postales et cahiers d’écoliers que couvraient de mots au crayon à papier les poilus qui lisaient énormément pour se passer le temps et ne faisaient presque pas de fautes d’orthographe et de grammaire. Une tout autre époque. »

 


Dans les livres d’histoire de notre enfance, la guerre est propre et en couleur...

et si l’on veut se faire une idée du quotidien des champs de bataille, il faut en passer par Victor Hugo et Stendhal et tous les grands auteurs qui ont décrit les charniers de façon fort réalistes et qu’on nous a souvent cachés.

Au cinéma, on est un peu plus imagé depuis un certain temps, mais on restera toujours en deçà de la vérité, même si la guerre reste incroyablement photogénique.

C’est pourquoi l’exposition « Dans la peau d’un soldat. De la Rome antique à nos jours » au Musée de l’Armée des Invalides à Paris jusqu’au 28 janvier a beaucoup à nous apprendre.

Avec 24 mannequins qui présentent les combattants depuis l’antiquité jusqu’aux guerres technologiques, on apprend que le paquetage pèse toujours environ 35 kg et que, quel qu’ils soient et quelques soient leurs moyens, tous sont confrontés au risque de blessure et de mort et au traumatisme qui va avec.

Les quelques 337 objets et documents présentés aident à l’immersion tout autant que les 21 dispositifs multimédias qui animent le propos et nous montrent qu’un soldat mange, boit, défèque, s’ennuie et que le quotidien n’est pas facile à vivre. Rien d’héroïque dans tout cela, mais de l’humain, beaucoup.