Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« Les richesses du Finistère sont insondables et se renouvellent chaque année grâce à la vigueur des initiatives locales. On profite de l’automne, cette terre du bout du monde le vaut bien. À Landévennec , on est au bout de la presqu’île de Crozon. Dans la chapelle, il se vend des pâtes de fruits renommées dans le monde entier. »
La saison d’automne est propice à la visite de lieux à la fois paisibles et étranges que sont les monastères et à explorer certains d’entre eux qui recèlent de véritables trésors...
Ainsi, à l’ancienne Abbaye de Landévennec en Finistère qui profite de chaque saison pour sortir de ses réserves quelques-uns des quelques 50.000 objets qu’elles recèlent. Découverts entre 1978 et 2002, c’est aussi l’occasion d’analyser et de documenter chacun d’eux.
L’exposition « Pillards, pèlerins… quand le monastère attire les foules » jusqu’au 2 novembre s’attache à raconter les intrusions « subies » entre le Moyen-Âge et la Révolution par les moines bénédictins qui ne souhaitaient que se recueillir et prier. Loin du monde.
Il y a eu les soldats-pillards, Vikings, Anglais et Français qui ont abandonné des armes et signé ainsi leurs passages. Ils n’étaient pas invités.
D’autres étaient des serviteurs. Gardes, blanchisseuses, marmitons… Ils ont aussi laissé des traces. Et aussi ces bâtisseurs dont la barque chargée de pierres a chaviré et qui sont enterrés dans l’église.