Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« Pour qui aime la transgression, ce qui signifie en gros ne pas être dans l’air du temps, on préférera le Festival d’Art Sacré Actuel à la Biennale d’Art Contemporain. Même si on peut parfaitement apprécier les deux ! »
Avant que les artistes ne décident d’élargir leur champ d’inspiration en prenant pour modèles des personnages, des intérieurs, des paysages et autres sujets profanes, l’art était pratiquement exclusivement sacré ou mythologique...
Parce que les commanditaires étaient religieux. L’église était riche et les seigneurs achetaient ainsi leur paradis.
L’art sacré est toujours vivant et c’est la raison pour laquelle se tient, du 29 septembre au 1er décembre, la Biennale d’Art Sacré Actuel.
36 artistes exposeront leurs œuvres en réponse au thème « Profond Retournement » dans les allées de l’église Saint-André située dans le 7e arrondissement.
Des cellules d’exposition de tailles variables sont mises à disposition des peintres, sculpteurs, plasticiens, mosaïste, graveur, émailleur.
Des manifestations culturelles seront organisées pendant toute la durée de l’événement. On retiendra par exemple un programme de courts-métrages « Nathaniel Dorsky, le cinéma de la dévotion » le 5 octobre à 20h ou encore une entrée libre le 20 octobre à 20h pour entendre des chants grégoriens au féminin et des polyphonies par le groupe In Montana.
Une messe des artistes suivie d’un apéritif retournant (les grands ’messes d’aujourd’hui !) aura lieu dans l’église même le 2 décembre à 10h30.