Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« Gare à l’Espagne. Les maraîchers (on va dire ça…) ibériques qui inondent déjà le marché européen de tomates fadasses et de fraises sans goût (les pesticides dont elles sont dont elles sont farcies, n’en ont pas…) s’attaquent à la truffe noire. Mais à l’échelle industrielle, en procédant à des greffes de la molécule de la truffe noire sur les arbustes. C’est à dire en les modifiant génétiquement. En plus, elles sont au même prix ! Seuls les consommateurs en privilégiant la truffe sauvage feront la différence. »
Avec son Week-end Truffe, la très gastronomique ville de Valence dans la Drôme s’approprie la truffe noire en sa pleine saison et elle a bien raison...
D’autant que le succès de cette manifestation est au rendez-vous, le nombre d’exposants ayant presque doublé avec 35 contre 20 l’an passé.
C’est dans cette région du sud-est de la France que la production de truffes tuber melanosporum dite « du Périgord » est la plus abondante et les marchés aux truffes sont nombreux dans la Drôme et le Lubéron jusqu’au mois de mars.
Une dizaine de trufficulteurs seront présents les 26 et 27 janvier sur le Champ de Mars sous chapiteau pour proposer leurs produits au cours du jour. Pendant le reste de la saison, ils sont tous les samedis sur le marché de la place des Clercs.
Des animations, colloques, expositions, dégustations sont organisées. Omelette aux truffes bien sûr, ravioles à la crème truffée, toasts au beurre truffé qu’on appelle des croustous en Périgord.
Des démonstrations de chiens dressés au cavage sont aussi organisées. Même si les cochons, comme notre fabuleuse Nini et ses descendants, sont encore de meilleurs partenaires pour dénicher la truffe, on ne les utilise plus guère pour caver. Les petits chiens étant plus faciles à transporter sur le terrain.