Parce que de nombreuses compagnies aériennes et notamment les low-costs Vueling et Transavia l’ont mise à portée des villes françaises pour toute la saison d’été entre le 19 ou 26 avril et le 25 octobre, la ville de Séville en a profité pour lancer une opération de séduction vers Lyon, Marseille, Bâle-Mulhouse, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux et naturellement Paris...
Il faut savoir aussi qu’il est possible de rallier cette belle cité aux 3000 ans d’histoire et inscrite au patrimoine de l’Unesco en empruntant le train à grande vitesse de la Renfe, la SNCF espagnole, mais en sachant bien qu’il faut par exemple presque 5h entre Lyon et Barcelone et 5h30 ensuite pour rejoindre le sud de l’Espagne et ses 300 jours de soleil par an.
On dit que la semaine de Pâques est une des plus fastueuses et que les ferias d’avril qui ont lieu en mai ne se manquent sous aucun prétexte. Mais Dieu merci, la ville a d’autres ressources en dehors de ces périodes fastes à se garder pour l’année suivante.
En juin, le Festival du Cirque rassemble tous les talents de la piste espagnole et la Biennale du Flamenco procure sa réserve d’enchantements du 12 septembre au 5 octobre.
En dehors des manifestations, un spectacle à l’opéra, même si le Barbier de Séville n’y est bien sûr pas donné en permanence, vaut le détour et une visite du palais de l’Alcazar s’impose absolument. D’autant que la multitude d’églises et monuments est à portée de la main grâce à une carte de libre circulation qu’il faut absolument se procurer dès que l’on arrive sur place.