Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« Je n’oublierai jamais quand le Festival Berlioz, à ses débuts, se tenait à la fois à la Côte Saint-André et à l’Auditorium de Lyon, les centaines de choristes mobilisés pour "Les Troyens". Berlioz aurait sans doute apprécié, mais peut-être aussi aurait-il pensé qu’il en manquait ! »
Libertango d'Astor Piazzola - répétition de l'orchestre Demos Grenoble-Montagne. |
Tout naturellement, alors même que l’on fête cette année le bicentenaire du retour de l’île d’Elbe de l’Empereur, l’édition 2015 du Festival Berlioz à la Côte-Saint André du 20 au 30 août se décline sur le thème des « Routes Napoléon »...
Berlioz avait 12 ans et un de ses oncles était hussard. Ses récits étaient donc suffisants pour enflammer son imagination et lui inspirer des œuvres comme l’Impériale, le Cinq Mai, la Scène Héroïque et surtout le Te Deum, lequel sera présenté au Théâtre Antique de Vienne le 21 août au cours d’une soirée exceptionnelle.
La journée d’ouverture du 20 août elle-même sera illustrée par des étapes musicales sur la route Napoléon en Isère avec des petits déjeuners de grognards au son du corps des Alpes, bivouac à Laffrey, défilé et banquet napoléonien sous la Halle médiévale de la Côte-Saint-André en soirée.
La programmation de ce festival exceptionnel, qui accueille les plus grands orchestres nationaux et internationaux, s’articule autour d’escales musicales dans les pays parcourus par les armées napoléoniennes. Comme l’Italie, la Pologne, la Russie, l’Autriche, la Prusse, l’Espagne et même l’Egypte. C’est-à-dire beaucoup.
À découvrir aussi et jusqu’au 26 mars 2016 l’exposition « Rencontre avec Napoléon, un empereur à cheval pour la postérité » au musée de la Révolution au domaine de Vizille. L’occasion de se souvenir que Napoléon avait dit de Grenoble au cours des 100 jours « Avant Grenoble j’étais un aventurier, à Grenoble j’étais prince. »