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	Logis de la Chabotterie.

Tous à l’école (enfin, certains qui en sont sortis il y a longtemps…), nous avons appris la révolte des Chouans au moment de la Révolution Française. La Guerre de Vendée, guerre civile sanglante, a laissé beaucoup de traces dans les esprits et la Vendée y a gagné ses galons de terre rebelle... 

Le Logis de la Chabotterie à Saint Sulpice le Verdon (85) propose un nouvel espace scénographique et raconte sur 500 m2 « Charrette et la guerre de Vendée ». L’histoire, les origines, les combats et la capture dans le bois de la Chabotterie de François Athanase Charrette de la Contrie qui n’était pas, - comme son patronyme aurait pu le faire croire, -  un valeureux sans culotte, mais un jeune seigneur. Celui que l’on baptisa par la suite, le roi de la Vendée.

Il a fait l’admiration de Napoléon qui lui trouva du génie et de Victor Hugo qui dira « En 1793, la France faisait front à l’Europe, la Vendée tenait tête à la France. La France était plus grande que l’Europe ; la Vendée était plus grande que la France. »

Autant de raisons de partir sur les traces de Charrette en totale liberté grâce au système d’écoute mobile mis en place. Seul le MUCEM à Marseille est équipé, à ce jour, de cette technologie. On pourra découvrir aussi la reconstitution en 3D du vrai visage de Charrette.

Pendant l’été, un spectacle « La Virée des Mauclerc » est à découvrir jusqu’au 23 août.

Riche de personnages audacieux qui ont marqué l’histoire, la Vendée a de quoi occuper des visiteurs tout l’été. Ainsi à l’Abbaye d’Aliénor jusqu’au 30 août, le spectacle « L’Âge d’Or de Nieul » met en scène Aliénor d’Aquitaine, un moine et un sculpteur. Au château de Gilles de Rais à Tiffauges, plus grand conservatoire de machines de guerre médiévales au monde, c’est la vie de l’héroïque compagnon d’armes de Jeanne d’Arc  - et néanmoins davantage connu pour ses turpitudes - , qui est mise en scène dans une comédie musicale dramatique « Écus et trébuchets » et « Gilles de Rais, l’ombre et la lumière ».