Sainte-Hélène, 1821. |
Après les 100 jours, est venu pour Napoléon le vrai temps de l’exil à Sainte-Hélène et le regard sur sa vie qu’il a porté à ce moment-là a indéniablement changé...
Quand on voit, aujourd’hui encore, le temps de traversée entre le Cap, en Afrique du Sud et l’île de l’exil, - avant que l’aéroport, aujourd’hui en construction, ne soit en service - , on se dit que le petit caporal, même couronné par le Pape, avait dû penser que « cette fois, c’était mort », comme on dirait aujourd’hui.
L’exposition « L’Exil et la Sincérité » au Musée National de la Maison Bonaparte qui se tient à Ajaccio, la ville natale de l’Empereur jusqu’au 28 juin, illustre parfaitement cette perspective. Qui l’a amené à dire « Quel roman que ma vie ! », à reconsidérer la Corse et son parcours avec une lucidité particulière, en regard avec les images de Sainte-Hélène dont les photographies étoffent considérablement l’exposition.
En cette année où l’on célèbre l’anniversaire des 200 ans du retour de l’Ile d’Elbe et où Napoléon se retrouve à peu près partout (sauf à l’école…) dans les ouvrages et les musées, le regard original de l’exposition sans faste, ni emphase est particulièrement intéressant.