Voilà encore une expo qui va provoquer d’interminables files d’attente à l’entrée du musée...
Van Gogh/Artaud, Le suicidé de la société qui est présentée jusqu’au 6 juillet, n’est aucunement une rétrospective, mais l’accrochage d’une quarantaine de tableaux, dessins et lettres qui auront servi de support au livre qu’a écrit Antonin Artaud au moment de la rétrospective de l’œuvre du peintre en 1947 pour tenter d’expliquer sa « folie ».
Artaud était bien choisi pour le faire, lui qui avait passé neuf ans en hôpital psychiatrique. D’autant qu’il était indigné par la publication Du Démon de Van Gogh, signé par un psychiatre et dont les propos avaient révolté Artaud qui savait, lui, de quoi il parlait.
En guise de clin d’œil et pour qui souhaite admirer de plus près les reproductions de tableaux de maîtres, on peut s’offrir une copie à choisir parmi plus de 250.000 tableaux et œuvres d’art. Certains hôtels et restaurants s’en donnent à cœur joie.
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