Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« Le musée Dior de Granville ré-ouvrira ses portes le 19 avril avec une exposition « Grace de Monaco, Princesse en Dior » proprement enchanteresse. »
Parce que les grands artistes du flou et de l’aiguille sont rarement venus au monde dans le faubourg Saint Honoré, nombreuses sont les petites villes de province qui, fouillant dans leur état-civil découvrent que tel ou telle grand (e) de la couture a vu le jour entre leurs murs...
Certaines n’ont même pas attendu pour rendre les honneurs à leurs célébrités. C’est le cas de Granville qui se souvient que Christian Dior est né sur la côte normande et lui consacre un musée.
De Moulins dans l’Allier au cœur de la France, loin de rien et loin de tout qui aime à rappeler que Gabrielle Chanel a passé 6 ans dans la ville et que c’est là, dans un café-concert de la ville où elle se produisait que lui fut attribué le surnom de Coco.
Le formidable Centre National du Costume de Scène multiplie les expositions plus passionnantes les unes que les autres On pourra y admirer « Moulins, un petit air de Broadway » à la gloire de la Comédie Musicale jusqu’au 17 mars.et y découvrir sur plus de 350 m2, quelques 700 objets qui retracent la carrière du danseur étoile Rudolf Noureev.
On est là dans une ville qui se distingue aussi par le site de Street Art City étonnant. Cette Villa Médicis de l’Art Urbain s’étend sur 10 hectares, 13 bâtiments et livre 22.000 m2 de murs et de façades aux artistes invités.
Plus intimiste, le musée de la Visitation présente broderies florales et soieries précieuses dans une collection qui s’enrichit en permanence.
D’autres villes en région tirent parti du fait que créer à Paris coûte une fortune au niveau des frais du quotidien et profitent que les transports par TGV ont rapproché la capitale de toute la France. C’est le cas de la région du Mans où se sont installés des ateliers de mode comme ceux de Céline Robert et de ses chapeaux, de Louise Dagorne et de ses bijoux extravagants et de la collection de vêtements de Martin Coutier.