Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« Hommage naturel et appuyé à Paul Bocuse pour cette édition. Mieux encore que « je mange français !», le mot d’ordre sera cette année « Je mange Bocuse ». En effet, les chefs participants intégreront un plat de son répertoire ou inspiré de sa cuisine dans leur menu. On se souvient en même temps de l’énergie que le chef des chefs avait justement déployée pour le classement du repas français au patrimoine de l’humanité. »
C’est Alain Ducasse qui est, pour la 4e année consécutive, à la manœuvre de Goût de France cette manifestation à la gloire de la cuisine et du dîner français, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco depuis 2010...
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Ce sont plus de 3000 chefs qui proposeront ce 21 mars au soir dans leur établissement où qu’il se trouve, un dîner à la française en même temps que des événements festifs se dérouleront aux 4 coins du monde.
Le ministère des Affaires Étrangères qui est largement partie prenante dans l’opération s’est appuyé sur le réseau diplomatique et choisi un thème cette année: les vins et les spiritueux français de renommée mondiale. Il devrait trouver une énergique opposition de la part des esprits chagrins qui se sont juré d’éradiquer la moindre trace d’alcool dans nos produits. Sans doute au profit du Coca et du Fanta, plus politiquement corrects, mais responsables quand même d’une belle épidémie de diabète.
Trêve de sarcasme (mais c’est pas moi qui ai commencé…), le repas français, c’est avant tout la bienveillance, la convivialité, le partage et le temps passé à table qui rassemble les familles.
La mobilisation est importante aussi en Outre-Mer et c’est la Nouvelle Aquitaine dont les ressources oenotouristiques ne sont plus à démontrer qui a été choisie pour être mise en avant cette année.