Clip de marque : Mommessin, la clé des trésors du Beaujolais. |
Au moment où le Beaujolais Nouveau (pas mal cette année en revanche…) fait de l’ombre au plus célèbre des vins de France, les négociants et vignerons se battent pour que ce cru entre Lyon et Bourgogne, retrouve ses lettres de noblesse et cesse de n’être comme beaucoup (trop) ne le pense, un simple vin de comptoir...
La maison Mommessin qui revendique fortement sa « bourgognitude » comme aimerait sans doute le dire Ségolène, fait partie de la famille des grands vins et s’emploie, auprès des 35 vignerons partenaires chez lesquels les « viniculteurs » (néologisme maison) vont vinifier directement, à faire émerger le caractère réellement bourguignon de ce vin de terroir bien plus complexe qu’il n’y paraît.
L’entreprise est réjouissante car les crus du Beaujolais ont encore un gros potentiel qualitatif à exprimer et les cavistes suivent. Parce que tous aiment cette région aux paysages sublimes et aux sols extrêmement variés et pleins de ressources.
Pour les tables de fêtes, il sera fort élégant de proposer ces vins gastronomiques issus de cépage Gamay, très aromatique, qui valorisent les mets les plus délicats. Un Saint Amour, le plus léger de tous, élevé sur un sol granitique et argileux qui donne un vin souple, fruité et toasté ou un Côte de Brouilly qui pousse sur un terrain volcanique magmatique dont la couleur unique lui a valu le nom de « roche bleue ». Si rare qu’on ne trouve le même type de terrain qu’en Auvergne et au Danemark. Et c’est tout.
Les Morgon, les plus bourguignons des Beaujolais sont différents suivant qu’ils sont récoltés sur le plateau des Charmes ou sur la colline de la Côte de Py. Les Moulin à Vent (le 2011 gourmand et soyeux est une merveille...) plongent leurs racines dans un sol de granit rose et de grès.
Ces vins raffinés sont proposés autour de 15€. Ce qui est un excellent rapport qualité-prix.