Teaser Noëls de Moselle 2014. |
Dans l’est de la France, au plus près de l’Allemagne qui sait fêter Noël comme personne avec ses marchés bien plus anciens que les nôtres, les fêtes sont foisonnantes...
En Moselle, les Noëls de Moselle ont inauguré leur 3ème édition le 30 novembre. On est très fiers, à Metz, du Sentier des Lanternes de Noël qui émaillent les berges de la Moselle et celles de l’île du Petit Saulcy et on rappelle que les boules de Noël en verre ont été créées au pays de Bitche et que c’est le Centre International d’Art Verrier de Meisenthal qui continue à entretenir la flamme.
Même si la tradition du sapin de Noël a été inventée en Alsace au XVIème siècle. Une exposition à Sélestat invite d’ailleurs à en découvrir les traditions jusqu’au 6 janvier. Mais en 1858, une grande sécheresse priva les Vosges du Nord des belles pommes rouges qui décoraient l’arbre d’où l’idée du souffleur de verre de Goetzenbruck qui a fait depuis le tour du monde.
Jusqu’au 31 décembre, le Grand Sapin va trôner place Kléber à Strasbourg et les 300 chalets du marché de Noël s’installeront à ses pieds et dans les rues alentour.
Les villages s’illuminent tout le long de la plaine d’Alsace et le château du Haut-Koenigsbourg, le rêve médiéval de Guillaume II qui est classé parmi les 100 plus Beaux Châteaux de France dans un guide paru aux éditions Glénat, n’est pas en reste avec « Le jardin des Mille Vis », une installation artistique qui évoque le merveilleux au Moyen-Âge en s’inspirant de l’univers des peintres de l’époque comme Jérôme Bosch, mais aussi du chantier perpétuel de la forteresse en créant un univers onirique avec des démons, dragons et illusions mécaniques.
Reste que, au milieu de festivités toutes plus attachantes et émouvantes les unes que les autres, il faut noter que la grande cathédrale, celle de Strasbourg qui date de l’an 1015, a commencé à mettre en place les festivités de célébration de son millénaire en 2015. L’occasion de regarder de plus près, et pas seulement les incontournables comme l’horloge astronomique, l’édifice gothique en grès rose de 142m, que Victor Hugo, qui s’y connaissait en cathédrales, désignait comme « le prodige du gigantesque et du délicat ».