Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« En fait, ce qui compte beaucoup, c’est que les trufficulteurs soignent de mieux en mieux les terrains pour que la truffe s’y plaise et y pousse, même s’il faut être patient. Bernard Mathé, le chef de Schaeffer à Serrières juste au sud de Lyon, travaille avec un producteur tout près de chez lui. Il a même planté des chênes et attend de voir venir. »
On nous dit que le changement climatique fait que la truffe noire tuber melanosporum se met à pousser à des latitudes de plus en plus septentrionales. Et aussi qu’elle est mûre de plus en plus tôt, ce qui arrange bien ceux qui l’utilisent dans les menus de réveillon...
Il est vrai qu’on en trouve jusque dans le Bugey à Contrevoz et elle squatte même de temps à autre, le territoire de la truffe de Bourgogne. Les végétaux que l’on ne plante pas font bien ce qu’ils veulent.
Depuis plusieurs dizaines d’années déjà, le chef Bruno Chartron du restaurant du même nom à Saint-Donat-sur-l’Herbasse dans le nord de la Drôme, cave avec son chien dans les environs de son restaurant et propose des week-ends et courts séjours entre le 15 décembre et le 1er mars. On le suit dans les truffières et ensuite, on passe à table.
À la Baume St Antoine, près de Romans-sur-Isère, Karine et Franck Boissieux proposent aussi des séances de cavage et dégustation truffée.
Tous les dimanches matin de 9h à 13h, le Syndicat des producteurs de truffes de la Drôme des Collines est présent sur le marché de Romans. Et comme la truffe a le goût de la fête et des célébrations, c’est le 22 janvier que se tiendra le 7ème Grand Chapitre de la Noble Confrérie de la Truffe Noire en Drôme des Collines.
On s'intéresse à tout.
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