Madeleine de Commercy. |
Commercy en Meuse est une petite ville qui cache bien son jeu, car elle dispose de plusieurs trésors qui peuvent solliciter la curiosité...
Ainsi apprend-on, à l’occasion d’une exposition sur 600 m2 dans l’atelier de taille de la Grande Carrière à Euville que ces pierres dures de Meuse, que le béton détrônera après la Première Guerre mondiale, ont servi de fondement à la moitié de la ville de Paris quand le baron Haussmann a pris son destin en mains.
Elle a aussi été choisie pour réaliser les assises d’illustres monuments comme la place Stanislas de Nancy, inscrite au Patrimoine de l’Unesco, le Palais Garnier à Paris, le musée du Louvre, le Pont-Neuf (qui du coup, ne vieillit pas !) et de grands monuments en Belgique. Ce sont plus de 739.895m3 qui ont transité par la gare de Commercy entre 1853 et 1890.
Mais si cette pierre était si célèbre, c’est que ses qualités avaient été démontrées dès le début du 18ème siècle quand de grands princes comme le Cardinal de Retz, la duchesse Elisabeth Charlotte ou encore et bien sûr le grand Stanislas avaient « poussé » les murs des remparts de ce qui était le plus petit enclos fermé de Lorraine pour y construire de quoi loger leurs suites.
Une excellente occasion aussi d’en profiter pour goûter à une autre gloire locale, la fameuse madeleine de Commercy que tous les conscrits de l’est de la France qui y accomplissaient leurs « 3 jours » avant l’incorporation dans l’armée pour effectuer leur service militaire, rapportaient à leur maman.