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Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 
« Pour voyager sur les traces de Marc qui a désormais 61 ans et a couru entre autres les 160 kilomètres de la Diagonale des Fous sur l’Ile de la Réunion en 2011, on se plonge dans son livre et on part de Lyon Saint-Exupéry toute l’année. Il est urgent d’en profiter, on en revient transformé. »

 


Ce qui est rassurant dans l’expérience de Marc Brunet qui a parcouru 6250 kilomètres entre Valence dans la Drôme et l’Arménie à 57 ans en vélo couché, c’est qu’il tord le cou à des postulats réducteurs du genre « si t’as plus de 30-40 ans, t’es bon pour la casse » !

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C’est pour soutenir l’école maternelle du village de Chirakamout, village arménien à l’épicentre du tremblement de terre de 1988 qu’il a pédalé pendant 65 jours soit 368 heures au travers de 12 pays. La Suisse, la Russie, la Géorgie entre autres… Il en a tiré un ouvrage «  J’irai manger des Khorovadz » de plus de 340 pages, écrit serré.

Nul n’est besoin de partir à vélo pour découvrir ce pays étonnant, d’une grande pauvreté, mais férocement déterminé à ne pas s’en laisser conter par des voisins belliqueux et intrusifs qui ne demandent qu’à le bouffer.

Républiques de la Fédération de Russie qui l’ont bien mise sous le joug pendant toute la période soviétique et pays musulmans prosélytes comme l’Iran et la Turquie qui leur a piqué leur sacré Mont Arafat offert par Khrouchtchev qui pensait pouvoir en disposer.

Avec cette langue hermétique mais à laquelle tiennent les Arméniens, ils ne sont pas faciles à fréquenter et à comprendre, mais leur accueil est formidable. Et puis, les Français sont appréciés, il suffit de leur parler d’Aznavour

La nature est extraordinaire et suffocante et le patrimoine, surtout religieux - avec ses nombreux monastères dont certains sont classés au patrimoine de l’Unesco et d’autres mériteront de l’être quand leurs abords seront un peu plus adaptés au tourisme (trop de décharges environnantes…) – incomparable.

Si Marc se nourrit de khorovadz, ces brochettes de viande ou de poisson, on peut aussi très vite se prendre une overdose de dolmas, les feuilles de vigne farcies pas toujours conservées dans le total respect de la chaîne du froid.

Mais la cuisine arménienne ne se limite pas à ce genre de plats quotidiens. Des cuisiniers comme les Lyonnais Sonia Ezgulian et Alain Alexanian en explorent régulièrement toutes les richesses. Et il y a de quoi franchement s’étonner et éviter de chercher où l’on peut bien déguster le meilleur mojito à Erevan, comme le font certains de nos compatriotes mordus de selfies, dans ce pays à la culture si différente de la nôtre. Pitié !

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