Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« J’ai souvenir d’une nuit d’orage au Pré Rosset, annexe montagnarde des Fermes de Marie à ses débuts quand il n’y avait ni électricité, ni tire-bouchon ! »
C’est un peu un fantasme. On s’imagine quittant le refuge aux petites heures du matin pour rejoindre les pentes abruptes des montagnes que l’on attaque avec cordes et piolets. Ce n’est pas faux...
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Pour accéder au refuge du Promontoire un des plus mythiques de l’Oisans dans l’Isère, il faut 5h de marche aux bons randonneurs pour rejoindre le pied de la Meije, qui culmine à 3.983m dans le massif des Écrins et partir tôt le lendemain à l’assaut du sommet.
Mais les refuges, pour être une étape, peuvent aussi être un but en soi pour passer une nuit dans la montagne, observer les étoiles sans pollution lumineuse et déguster des plats montagnards y compris avec les enfants.
Au refuge Jean Collet dans le massif de Belledonne, on a vue sur Belledonne et la Chartreuse dont le coucher de soleil enflamme les sommets. On l’atteint au bout de 2h de marche depuis le parking.
À la Soldanelle, on est à 1500m en plein Vercors et on y organise des soirées musicales, des stages photo et des soirées astronomie.
Plus élevé à 2.280m d’altitude, le refuge de la Fare en Oisans accuse 134 ans d’histoire au compteur. Les randonneurs y croisent les alpinistes pour un apéro sauvage au soleil couchant avec les plantes comestibles des alentours.
Il n’est question ici que des refuges de l’Isère qui mettent à disposition des clients des jumelles, une carte IGN, une BD sur l’alpinisme, des livres de montagne pour leur permettre de mieux s’approprier le sujet. Mais des refuges, bien sûr, il y en a partout dans les montagnes.