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Escale inaugurale du Costa Diadema à Marseille (13).
Escale inaugurale du Costa Diadema à Marseille (13).

Cet aimable esquif prend à son bord près de 5000 passagers et par rapport aux autres paquebots Costa Croisières qui ne dépassent guère (quand même) les 3000 personnes, on s’attendrait à ce qu’il soit vraiment « hénaurme »... 

En fait, le Costa Diadema, désormais fleuron de la flotte de l’armateur italien, n’est guère plus impressionnant que les autres comme le Costa Luminosa ou le Fascinosa. Il est simplement conçu un peu différemment pour que, village flottant sur la Méditerranée, chacun se sente à l’aise entre cabines spacieuses et parties communes bien articulées. Comme le théâtre qui reçoit 2500 personnes, le Spa sur 4 niveaux qui s’étend sur 6600 m2 et surtout la terrasse de 500 m de long qui fait le tour du bateau.

On s’attendrait à ce que cette grande unité fasse le tour des mers du globe, mais en fait, il mouille à Marseille et ses escales se font en Méditerranée, au moins pour toute l’année à venir. Et sans doute après puisqu’il a été baptisé « Regina del Mediterraneo ». Au féminin, comme c’est le cas pour les bateaux en anglais et en italien.

En fait, le Costa Diadema et ses milliers de passagers, est une affaire pour la compagnie qui se fixe de doubler le nombre de ses croisiéristes d’ici à 2016. Ce qui ne devrait pas être trop compliqué puisque la pénétration de la croisière sur le marché des vacances n’est que de 0,9% et que les  vacanciers, séduits par la formule, en redemandent. La croissance observée est de 10% par an.

Chaque semaine, le Diadema fait escale à Marseille et fait découvrir sur une semaine des villes comme Barcelone, Palma de Majorque, Naples, La Spezia et Savone. Pour essayer la croisière, c’est juste idéal. C’est aussi une façon d’entretenir une histoire d’amour avec le port de croisière de la cité phocéenne.

La vilaine réputation de la ville a fait qu’en 1996, la compagnie avait jeté l’ancre à reculons. Mais désormais, les efforts de la ville et du port et la complicité entre Jacques Truaud, président du Club de la Croisière de Marseille Provence et Georges Azouze, président de Costa Croisières France, font que les ambitions peuvent être grandes, voire démesurées et que Marseille s’installe presque comme le siège social de la compagnie en France.

Reliée à Paris et à beaucoup de grandes villes de France comme Lyon et leur bassin de population par le TGV, l’aéroport et l’autoroute, Marseille, qui peut accueillir 10 bateaux de croisière en même temps, a de la ressource.

Bon vent donc pour cet aimable géant, luxueux et accessible – près de 8000 œuvres d’art originales et 41 artistes ont participé à sa décoration. Toutefois, le simple fait que la croisière connaisse un irrépressible engouement dû à quantités de raisons toutes plus valables les unes que les autres, ne fait pas que la compagnie s’endort sur ses lauriers. Il y a un remue-méninge permanent pour séduire toutes les catégories de population. Ainés certes, mais aussi jeunes couples avec enfants, bandes de copains et tous ceux qui veulent profiter de la terre et de la mer.

C’est ainsi que les croisières néo-collections, variante de charme des propositions classiques, ont vu le jour et ce sont les clients français qui les apprécient le plus.

Les tours du monde (il y en a 3 au départ de Marseille, dont un du 7 janvier au 30 avril 2015 le « Tour du Monde Austral » particulièrement excitant…) séduisent aussi beaucoup les consommateurs hexagonaux et la compagnie, qui veut être irréprochable (en même temps, ils ont aussi déjà bien donné…) est aussi très vigilante à l’impact de ses paquebots sur l’environnement.

Un officier environnemental a pour charge de ménager terres et mers traversées dans l’esprit de la Costa Foundation qui compte Francine Cousteau parmi les membres de son Conseil d’Administration. Les géants des mers de Costa ne veulent plus, par exemple, que l’on martyrise Venise en passant trop près et les escales se font désormais à Trieste avec la possibilité de rejoindre la Sérénissime pour de longues et belles découvertes. Et c’est mieux comme ça.