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Bande annonce de l'exposition « Vu du front. Représenter la Grande Guerre.»
Bande annonce de l'exposition « Vu du front. Représenter la Grande Guerre.»

Les millions de morts de la Grande Guerre de 14-18, méritent bien qu’on leur consacre des célébrations là où ils ont été frappés. D’autant que, 100 ans après, on a encore, surtout dans l’Est, là où se tenaient les champs de bataille, des obus sous les pieds et aujourd’hui ça saute encore de temps à autre... 

Reste que l’on a bien trop tendance à vouloir modéliser la guerre et il est consternant de voir que certains considèrent que les menaces ne peuvent venir que de là où elles sont déjà arrivées.

Ce n’est pas la peine de scruter la ligne Maginot et de se poser la question de savoir si l’Allemagne a toujours des visées expansionnistes soutenue par une idéologie fasciste et meurtrière.

La guerre est maligne et diabolique et elle débarque là où on ne l’attend pas. Ce qui compte, c’est bien davantage d’examiner comment se cristallise la folie des hommes pour mieux voir venir le cas échéant. Il semblerait désormais qu’il n’y ait plus guère de bruits de bottes, mais l’asservissement des nations procède en revanche toujours de la même folie destructrice et délirante.

Le succès du tourisme de mémoire apporte la preuve que l’on est passionné par l’envie de savoir et mieux encore par celle de décrypter les mécanismes qui ont provoqué les conflits. Ce qui est bien plus sage.

Parmi les grandes manifestations qui font que cette année, le 11 novembre, jour de l’Armistice, ne devrait pas être tout à fait comme chaque année, l’occasion de s’offrir quelques jours au soleil en oubliant à qui on lui doit d’être férié, on retiendra le Circuit guidé des champs de bataille de la Somme le 11 novembre à l’Historial de la Grande Guerre qui présente aussi une  exposition « Entendre la Guerre : sons, musique et silence en 14-18 » qui est prolongée jusqu’au 19 janvier.

En Belgique, parce que c’est toute la région des frontières de l’Est qui a été meurtrie, 3 expositions  « 14-18 : la guerre en images – Bruges en guerre » se tiennent à Bruges jusqu’au 22 février.

Au musée de l’Air et de l’Espace jusqu’au 25 janvier « La Grande Guerre des Aviateurs » nous rappellera que c’est à ce moment-là que le ciel est entré en guerre pour la première fois.

« Vu du Front. Représenter la Grande Guerre » se tient à Paris jusqu’au 25 janvier au musée de l’Armée et des Invalides et à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine

Et parce que cette guerre de position s’est étendue au-delà des frontières de l’Est, « Les Muses Blessées – 1914-1918. Le patrimoine en guerre, images d’Italie et de France » s’expose au musée Hébert à la Tronche (Grenoble) jusqu’au 2 février.

Plus intime et plus proche d’un quotidien aujourd’hui disparu, « La rubanerie en guerre - Comines, l’industrie et les hommes en 1914-1918 » est jusqu’au 22 février au musée de la Rubanerie à Comines et « Bêtes de Guerre » au musée de la Vie Rurale de Steenwerck  jusqu’au 30 novembre, raconte comment les animaux et les hommes étaient étroitement liés dans le conflit.

Dans les Ardennes, on a rassemblé 10 faits historiques marquants. De quoi se souvenir que la région a été occupée du 31 août 1914 à la dernière bataille les 10 et 11 novembre à Vrigne-Meuse, c’est-à-dire pendant 52 mois.

En Lorraine, on a rassemblé les 3 conflits de 1870, 14-18 et 40-45 dans des programmes dédiés au tourisme de mémoire et dans l’Aisne, les commémorations se sont déroulées pendant toute l’année et se termineront la nuit de Noël, le 24 décembre, par le Centenaire de la première messe de minuit aux carrières de Confrécourt à Berny-Rivière.