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	Le parti pris d'Hervé Gattegno : «Il faut refuser l'uberisation de la société !» .

Autrefois, avant l’Internet et les réseaux sociaux, il arrivait que l’on fasse connaissance d’autochtones au cours d’une soirée, d’un festival et que l’on aille ensuite prendre un verre ou manger un bout ensemble... 

Désormais, ce genre d’affinités s’organise en amont et des plateformes comme VizEat mettent en relation les visiteurs d’un soir avec des locaux qui en profitent pour les recevoir à leur table et, il faut bien le dire, jouer au restaurant. Mais c’est la télé-réalité qui a commencé !

Autour de chaque festival et dans le monde entier, on peut s’inscrire pour aller dîner chez des personnes qui le proposent en s’inscrivant sur le site.

Ainsi, au Festival d’Avignon du 4 au 25 juillet, ce sera chez Carole, prof d’histoire géo qui profite des grandes vacances pour prépare des fougasses, des tapenades, des sorbets au melon et la tarte aux carambars que l’on déguste après avoir piqué une tête dans sa piscine et ne demande que 20€ de participation.

Chez Attila à Budapest pour le Sziget Festival du 10 au 17 août, ce sera pour 30€ des plats à l’italienne.

Tout est possible, suivre les Francofolies du 11 au 14 juillet à La Rochelle et s’attabler chez Christine, Ben, Pierre ou Antoine. Ou le festival de Salzbourg du 18 juillet au 30 août et déguster la cuisine de Karin, Andrea, Sandra ou Markus. Et encore le Carnaval de Notting Hill les 30 et 31 août chez Alla, Roshan, David, Zifeng, ou Valérie.

On n’ose pas imaginer la réaction de la pizzeria du coin devant ce que l’on appelle cette « uberisation » des comportements. Bien sûr qu’à eux tous ces hôtes représentent une vraie concurrence déloyale. Mais le pire, c’est que ces expériences risquent bien d’être infiniment plus agréables que celles de s’installer dans une salle bondée avec un personnel débordé.