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Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 

« Coup de cœur pour la boutique Du Pain au Lard à la Bresse pour ses fameuses saucisses au couteau et ses viandes fumées comme on n’en trouve nulle part ailleurs que dans la région. On en profite aussi pour écumer les magasins d’usine de linge de maison à Gérardmer et alentours. »

 


Pays rude et habitants rudes, dans le massif des Vosges, noirci de sapins, on trouve toujours des accompagnateurs en montagne qui n’ont pas peur de tracer sur les quelques 4000 kms de sentiers pédestres qui sillonnent les fameux ballons, comme on nomme les sommets amples et arrondis caractéristiques de la région...

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Il faut de grandes ressources d’imagination pour rivaliser avec les stations alpines quand on dispose en tout de 300 kms de pistes, et que l’on a fait le choix, un peu improbable au départ, de parier sur le ski de descente alors qu’il aurait mieux valu exploiter le côté « canadien » de cette belle nature sauvage.

Il y a les prix d’abord. Modestes, ils attirent beaucoup d’amateurs de sports d’hiver de l’Europe du Nord. Et les idées comme celle d’ouvrir 7kms de pistes éclairées et fraîchement damées dès 6h du matin à La Bresse-Hohneck attire ceux qui apprécient de faire la première trace.

Le reste de la journée, toute la famille en profite et les enfants tout comme les débutants disposent d’une piste spéciale interdite aux surfeurs à la station de Larcenaire à Bussang et à Ventron.

Le soir, on inverse. Pour exploiter au mieux les ressources des pistes avec la piste Bourvil* à La Bresse et ses 1600 m de descente à dévaler en luge entre 18 et 20h.

À Gérardmer, blottie autour de son lac, la luge est reine et l’accès libre, mais on peut aussi, dès 3 ans, se donner des émotions sur les 700 m de parcours sur rails du Schlittmountain à La Bresse.

À la différence des grandes stations des Alpes, les tables étoilées – même s’il en existe quelques-unes, - ne tirent pas le prix du restaurant vers le haut, on se contente, - mieux, on se réjouit du traditionnel repas marcaire  à base de pommes de terre et de charcuterie dans les fermes auberges sur les chaumes.

* En allusion au film « Les Grandes Gueules » de Robert Enrico avec Bourvil qui a été tourné sur place et a laissé un souvenir impérissable aux habitants.