On a parfaitement le droit de ne pas rêver de cocotiers en hiver. Même si la plupart des gens vous regardent bizarrement quand vous leur dites que vous préférez les paradis blancs...

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En été quand le soleil ne se couche pas, passe encore. Mais en hiver quand c’est la neige, la lune et les aurores boréales qui assurent l’éclairage, ça en « refroidit » plus d’un. Tant mieux.

C’est l’occasion de filer en Russie. Pas pour un itinéraire entre Saint Pétersbourg et Moscou qui devient de plus en plus convenu, même si la place Rouge toute blanche reste une extase absolue. Pour changer un peu, on explore des contrées plus improbables comme la Sibérie certes, mais aussi la Carélie, au nord de Saint Pétersbourg avec ses 60.000 lacs dont le lac Lagoda et Onega qui comptent parmi les plus grands d’Europe… Les amoureux d’évasion se retrouvent ici dans la Russie authentique,

Tout aussi froidement dépaysant, il y a l’Abitibi-Témiscamingue à la frontière entre l’Ontario et l’Outaouais, tout au sud du Québec avec sa belle sonorité amérindienne. Là aussi 22.000 lacs et rivières qui permettent de bien comprendre que le Québec n’a pas besoin d’autre source d’énergie pour fabriquer de l’électricité. Avantage, on vous parlera en français, à la rigueur en « joual », un dialecte inspiré de notre langue, mais pas simple à comprendre. Suffit de sous titrer en anglais ! Forcément, il y fait « ben frette » comme on dit là-bas, le courant du Labrador, circule tout près et il aime bien charrier des glaces.

Plus convenu car beaucoup d’ « aventuriers » occidentaux y ont accompli une croisière, la Norvège et les îles Lofoten, leurs fjords aux eaux émeraude et cascades féériques, mais souvent figées en cette saison et les petites maisons rouges sans volets qui ont les pieds dans l’eau au nord du pays !