Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 
« On y va avec des vols directs saisonniers depuis un certain nombre d’aéroports en région et « à l’année longue » comme on dit au Québec depuis Lyon. Et le succès est énorme. Tant mieux, ça permet d’éviter les arcanes de Roissy. D’autant que l’aéroport Saint Exupéry croule sous les récompenses. Encore récemment, en matière d’excellence opérationnelle et d’accessibilité. Il a été élu meilleur aéroport d’Europe dans la catégorie 10 à 25 millions de passagers pour sa qualité de service au bénéfice de tous les voyageurs. Et suite à la ratification de l’engagement zéro émission nette de l’ACI. Il est également très bien placé dans la liste des aéroports qui accusent le moins de retards. »

 


L’hiver, elle est blanche et glacée et même les bus ont du mal à stopper aux feux rouges. Mais l’été les Montréalais l’appellent la ville orange...

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La plus grande ville du Québec, tiraillée entre sa mémoire bien française et aspirée par un style de vie très anglo-saxon a 7 mois pour procéder à ses travaux de voirie avant les neiges (prononcer « nâeige ») de l’hiver. Elle est donc farcie de rubans orange qui délimitent les travaux et vit au rythme des marteaux piqueurs. Début juillet 19, la totalité de la rue Saint Pierre était éventrée.

En même temps, elle profite de ses fragiles sculptures contemporaines qui émaillent ses rues longues comme un jour sans pain. Dès le mois d’octobre, elles sont démontées et mises à l’abri. Titillée par le courant du Labrador qui distribue ses effluves glacés, elle a bien été obligée d’inventer le mouvement perpétuel.

C’est une ville monde avec les mêmes défauts que toutes celles qui lui ressemblent. Avec les quartiers communautaires qui se succèdent et vivent à leur manière sans que l’on puisse dire pour autant que le monde entier y est rassemblé parce que ce n’est pas vrai non plus. On y cultive un goût quasi immodéré pour l’art contemporain parfois improbable avec par exemple le Mural et ses artistes  qui viennent peindre les murs de la ville et les festivals se multiplient pour amuser le visiteur et l’autochtone et rivaliser avec les autres métropoles.

On retiendra du 20 au 25 août le Mutek, festival de musique électronique et d’art numérique qui fête ses 20 ans et on en profitera pour visiter Couturissime une exposition consacrée à Thierry Mugler et ses quelques 140 créations pour Beyoncé et l’incontournable Céline Dion au musée des Beaux-Arts jusqu’au 8 septembre.

Les camions de rue (pas de food-trucks, là où l’on n’aime pas trop trahir la langue française) sillonnent les quartiers de la ville jusqu’au 31 octobre. 

Pour prendre de la hauteur et dominer la ville, il y a les incontournables roof tops comme celui de l’hôtel Fairmont, celui de l’hôtel Crystal à 180 mètres du sol, le restaurant du William Gray, celui de l’hôtel Renaissance au pied du Mont Royal, le restaurant Renoir du Sofitel Montréal et son chef renommé Olivier Perret, le tout récent et luxueux Four Seasons et la terrasse Sinclair du Saint Sulpice au cœur du Vieux Montréal.

Et même le surf sur le fleuve Saint Laurent qui dispose de vagues parfaites.

Heureusement qu’elle a l’hiver canadien pour se distinguer, sa ville souterraine qui court sous les rues et qui est aussi agréable à fréquenter l’hiver quand les congères envahissent la surface que l’été quand les grosses chaleurs se manifestent. C’est aussi ce qui fait qu’elle ne ressemble à aucune autre.

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