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Elisabeth Louise Vigée Le Brun : teaser de l'exposition.
Elisabeth Louise Vigée Le Brun : la bande annonce de l'exposition ! (français/english).

La belle Elisabeth Vigée Lebrun, peintre officiel de Marie-Antoinette avait en face d’elle le plus magnifique des modèles quand elle se regardait dans un miroir...

Cette fille d’un portraitiste et d’une coiffeuse a marché sur les traces de son père trop tôt disparu, à une époque où les femmes artistes avaient moins de facilité que jamais pour faire carrière.

Et elle y est parvenue. Les quelques 150 œuvres qui sont à découvrir dans l’exposition « Elisabeth Louise Vigée Le Brun – 1755-1842 » au Grand Palais – Galeries nationales jusqu’au 11 janvier 2016 et dont certaines sont exposées pour la première fois, témoignent de cette détermination et de cette foi en son talent qui lui aura fait traverser bien des épreuves.

Née sous Louis XV, elle est reçue maître peintre à 19 ans sans que Jean Baptiste Pierre Le Brun, l’illustre marchand d’art qu’elle va épouser ensuite y soit pour quelque chose. Elle mène ensuite sa carrière de main de maître, sans négliger pour autant ses enfants. Son portrait où elle serre contre elle sa fille Julie, est resplendissant de tendresse.

Avant d’être choisie par la Reine pour ses portraits officiels notamment entourée de ses enfants, elle se fait un nom en reproduisant des tableaux flamands à la manière de Rubens. Cette merveilleuse artiste qui aurait pu finir sur l’échafaud, mourra à 87 ans après avoir fui en Italie, à Vienne et à Saint-Pétersbourg. Après Paris, l’exposition partira à New-York du 8 février au 15 mai et à Ottawa du 10 juin au 12 septembre 2016.

À lire et à offrir « Louise-Élisabeth Vigée-Lebrun » par Haldane Macfall aux éditions Eyrolles. L’ouvrage est abondamment illustré et retrace les jeunes années de formation et les voyages en Europe de l’artiste avec des tableaux figurant dans l’exposition et prêtés pour l’occasion par de grands musées comme la Galerie des Offices à Florence, le château de Versailles ou encore le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.