Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« Dans un genre très différent, mais non moins séduisant, on se passionnera pour l’exposition « Audrey Hepburn et Hubert de Givenchy » jusqu’au 17 septembre à la Fondation Bolle à Morges dans le Canton de Vaud, ville natale de la comédienne. »
Germaine de Staël, fille de Necker, n’était pas n’importe qui. Résolument féministe, elle avait choisi sa victime en la personne de Napoléon. Rien moins !...
S’il considérait que la place des femmes était dans leur foyer, le 1er Consul devenu empereur respectait l’intellectuelle, mais il ne la voulait pas à Paris et souhaitait « qu’elle disparaisse. Qu’elle s’en aille sur son Léman »
C’est-à-dire au château de Coppet où elle recevait tous les esprits brillants de son temps. Elle fût à Coppet ce que Voltaire avait été à Ferney. La petite ville du canton de Vaud y célèbre cette année le bicentenaire de Madame de Staël (1817-2017) entre avril et novembre 2017 avec de nombreuses manifestations et temps forts comme la pièce de théâtre La Réconciliation, Mme de Staël et Napoléon qui sera donnée à Paris le 12 juillet et à Coppet le 14 juillet à la date exacte de sa mort. Avec Brigitte Fossey dans le rôle et Alain Carré qui incarnera Napoléon.
La veille, le TGV Lyria « Germaine de Staël » quittera Paris avec de nombreux artistes à son bord et rejoindra la gare de Coppet. Suivra un grand repas populaire au bord du lac. Les 15 et 16 juillet « Les Nuits de Mme de Staël » investiront le parc du château avec de nombreux spectacles.
Autre grande dame et non des moindres, la Marquise de Sévigné est le sujet d’une exposition « Sévigné, épistolière du Grand Siècle » au château de Grignan du 25 mai au 22 octobre. Là même où vivait sa fille adorée. On y verra une centaine de pièces, peintures, objets d’art, manuscrits, livres, gravures issus de multiples collections.
La marquise de Sévigné a rarement été le sujet d’expositions. Celle-ci est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture.
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