Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 

« Et on viendra se plaindre que, depuis un bon moment, les biopics servent davantage de départ de scénario que les fictions. De nos jours, le vrai est souvent bien au-delà du vraisemblable. En matière de gore, on n’en demande pas tant ! »

 

Festival de Gérardmer.
Bande-Annonce du Festival de Gérardmer 2016.

Pour présider sa 23ème édition du Festival International du Film Fantastique du 27 au 31 janvier, Gérardmer dite aussi « la Perle des Vosges » s’offre le réalisateur Claude Lelouch... 

Ce festival de bonne tenue connaît chaque année un succès grandissant avec de nombreuses projections, plusieurs grands prix qui rassemblent des jurys prestigieux – Mathilde Seigner et Elsa Zylberstein seront dans le Prix du Jury Longs Métrages -, des animations, des expositions et même un salon littéraire opportunément baptisé Le Grimoire.

Il faut dire que le genre fantastique a du grain à moudre. En l’occurrence, et particulièrement cette année, la réalité dans l’atroce, a largement dépassé la fiction. Et comme le disent les organisateurs en présentation de l’événement. « … L’année écoulée nous a prouvé que le fantastique avait moins d’imagination dans l’atroce que l’actualité… »

Claude Lelouch, toujours en forme, fait en ce milieu d’hiver son tour de France, il sera à l’Institut Lumière à Lyon le jeudi 4 février dans le cadre d’une Rétrospective qui lui est consacrée jusqu’au 17 février.

L’occasion de revoir sur grand écran, des petites merveilles comme « Un homme qui me plaît » avec Belmondo et Annie Girardot ou encore « La Bonne Année » avec Lino Ventura et Françoise Fabian.