Quand je vous le dis :
par Martine Montémont
« On pourrait gloser interminablement sur cette Biennale comme sur les autres du même genre en s’écoutant parler. Dire qu’on est insensible et passer du coup pour un imbécile inculte. Ne pas oser et faire semblant de s’enthousiasmer. Adorer sincèrement et le dire. Vaste sujet… En témoigne la conférence de presse qui n’a généré AUCUNE question des nombreux journalistes présents »
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Baxter en artiste à la Biennale d'art contemporain @Lyon. |
Sauf à admettre que l’on est spécialiste et que l’on va décrire par le menu les œuvres exposées en 3 lieux emblématiques - à savoir La Sucrière, le MAC Lyon et le tout nouveau et glorieux Musée des Confluences - par les 60 artistes venus de 29 pays, mieux vaut inciter le lecteur à se procurer le catalogue électronique et à vagabonder dans ses pages en ligne avant de déterminer son propre parcours...
Présenté sous cette forme unique, il est à lui seul l’illustration de « La Vie Moderne », la thématique de cette 13ème édition de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon qui dure jusqu’au 3 janvier 2016.
Même si le mot est galvaudé, voire presque désuet – on imagine des meubles en formica dans les années 60 -, l’adjectif « moderne » définit étymologiquement « la rupture avec l’ancien ». Comme on le voit le programme est vaste.
Nous dirons donc qu’il faut juste savoir que les œuvres présentées à la Biennale sont, dans 60 à 70% des cas, de nouvelles commandes, que c’est le regard du public qui poursuit l’œuvre et qu’il convient toujours de se méfier des médias qui veulent du sensationnel alors que les artistes n’en demandent pas tant.
Savoir aussi que l’affiche est une allégorie qui fait figurer derrière un champ de parasols très « congés payés » deux réacteurs de Fukushima entourés par des éoliennes.
Et aller voir. Histoire de jouer le jeu et de mettre sa pierre à l’édifice.