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Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 
« Pour de faux, c’est à Europa Park jusqu’au 3 novembre et dans les parcs d’attraction en général et jusqu’au 4 novembre à Disneyland Paris avec notamment le Manoir aux Illusions de Mickey. Le Noël Enchanté et le début des célébrations de l’anniversaire de Mickey dure du 10 novembre au 6 janvier. »

 


Nombreuses sont les personnes qui aiment jouer à se faire peur. Il y a pourtant de quoi satisfaire ce genre d’instincts au quotidien dans nos rues et nos transports en commun, mais bon...

Si, quand se pointe le temps d’Halloween, tous les parcs d’attractions préfèrent faire dans le faux sang et la toile d’araignées plutôt que dans la dentelle, il existe aussi des lieux moins fréquentés que les plages de Chine en été pour se donner le grand frisson.

Bien nommé, le spécialiste Voyages Pirates a exploré le filon et propose pour le temps de la Toussaint par exemple des visites de Charleroi, élue la ville « la plus laide du monde » via le site Charleroi Aventure.

Plus loin et pour rivaliser avec la prison d’Alcatraz aux États-Unis qui accueille chaque année des milliers de curieux, il y a Eastern State Penitentiary à Philadelphie et son couloir de la mort. Même si nul fantôme ne risque de déranger les visiteurs puisqu’aucune exécution n’y a jamais été pratiquée.

Retour à Paris pour tenter de repérer lequel parmi les crânes de l’impressionnante tour qui les rassemble dans les Catacombes est celui de Robespierre et de Montesquieu.

Il est toujours possible, et c’est de plus en plus tendance, de séjourner dans un pénitencier transformé en hôtel comme c’est le cas à Ljubljana en Slovénie. Et de choisir la cellule 118 qui porte toujours les graffitis des anciens détenus et se compose de 2 lits originaux (matelas pisseux ? punaises de lit ? Quand même pas !)

Mais le « pompon » revient à Vienne en Autriche, auto-proclamée capitale du tourisme macabre en 2016. En surface, Schönbrünn et le souvenir de Sissi, en dessous, la crypte des Capucins à laquelle les souverains décédés n’accédaient qu’en faisant preuve de la plus grande humilité et qui les remettait en face de leur réalité de simples humains pour l’éternité.

À cela, il faut rajouter la collection d’anatomie pathologique de la Tour des Fous, le Musée de la Torture (accrochez-vous !), celui des Pompes Funèbres situé dans le cimetière central et last but not least, le Musée de la Criminalité.

La grande roue du Prater est ensuite à portée pour une bouffée d’air frais et reprendre un peu de hauteur !