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Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 « Parlons pourboires, c’est dans l’air du temps. Un syndicat de restaurateurs, navré que la coutume se perde, imagine une loi qui les rendraient obligatoires (autour de 15%, et allez donc !). Sauf qu’il faut savoir qu’en France, à l’inverse de certains pays du monde, le service est DÉJÀ compris. Une astuce pour payer 2 fois en somme et dont nos institutions sont spécialistes. Pour dégoûter du restaurant des gens qui ne s’y rendaient déjà plus beaucoup – et à leur grand regret -, il n’y a pas mieux ! »

 


Notre pays de cocagne est ainsi fait. Dès que le temps fraîchit et que les légumes de fin d’été et de début d’automne abondent, on ne pense plus qu’à passer à table...

Nous entrons donc dans la période bénie des festivals de la gastronomie et des produits locaux. Et, pour fédérer le propos, la Fête de la Gastronomie se déroule du 22 au 24 septembre avec son thème bienvenu « Au cœur du produit ». Peut-être un peu institutionnelle et par là soucieuse d’égalitarisme mais elle sert aussi de point d’appui à de nombreuses initiatives.

On pense à la Scène Thélème qui participe pour la première fois les vendredi 22 et samedi 23 septembre en proposant la représentation de la pièce « La Ronde » d’Arthur Schnitzler suivie d’un dîner par le chef Pierre Rigothier.

 

Ou encore Food Temple au Carreau du Temple du 22 au 24 septembre au cours duquel, on apprend à réaliser un coulis de tomates de compétition ou à réussir la meilleure des pâtes à pain et où l’on pourra participer à des banquets orchestrés par des chefs Relais & Châteaux.

En attendant l’initiative Tous au Restaurant reprend du service du 18 septembre au 1er octobre. Avec sa formule « Votre invité est notre invité », on peut se rendre en couple au restaurant à moitié prix, y compris dans de très grandes maisons. Mais le menu est imposé et le vin n’est pas compris.