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Quand je vous le dis :
par Martine Montémont

 

 

 « "Napoléon le Petit" comme l’écrivait Victor Hugo a subi sans doute le premier "bashing" médiatique en règle d’une époque où l’information commençait à circuler abondamment. Il faut dire qu’une humiliante défaite contre la Prusse en 1870, ça plombe ! »

 


Sur le plan artistique, il a marqué son époque au moins autant que le premier...

En profitant de la trêve des confiseurs pour flâner dans les allées du Musée d’Orsay, à la découverte de l’exposition « Spectaculaire Second Empire » qui se termine le 15 janvier, on rendra justice aux apports de cette période relativement euphorique, du moins dans la belle société parisienne.

L’exposition est foisonnante et a emprunté à de nombreux musées, y compris au Victoria and Albert Museum de Londres pour présenter peintures, sculptures, objets d’art et bijoux.

Il ne s’agit pas là de juger un régime, mais bien de rassembler ses richesses et elles sont nombreuses. C’est l’époque d’une frivolité, voire d’une inconscience affichée, mais c’est aussi celle de Courbet, Manet, Monet et Degas, de l’apogée de la manufacture impériale de Sèvres et des orfèvres Christofle et Froment-Meurice.

Napoléon III, qui se voulait digne de son oncle, multipliait les célébrations (c’est un procédé éprouvé qui a toujours abondamment servi) et dans son souci de plaire à tout le monde, a créé le Salon des Refusés en parallèle au Salon officiel. Ce qu’on ne saurait lui reprocher, il aura aidé à révéler des artistes peu convenables, voire férocement moqués à l’époque et aujourd’hui formidablement reconnus.

C’est aussi le temps des Expositions Universelles en 1855 et 1867. Les derniers feux de l’Empire…

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