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par Martine Montémont
« En même temps que les 100 ans du Bauhaus, l’Allemagne fête le centenaire du droit de vote des femmes et de la République de Weimar. On pourrait ricaner et dire « 100 ans seulement ! » Ce serait oublier qu’en France, elles n’en disposent que depuis le 21 avril 1944. Avant, on craignait qu’elles ne votent comme le curé ! Aujourd’hui, on se croirait à l’abri de ce genre d’avanies, sauf que ce n’est plus le curé, mais ce n’est pas mieux. On n’en finit jamais ! »
Tout le monde ou presque a entendu parler du Bauhaus...
Ce mouvement artistique et architectural né à Weimar fête son centenaire et c’est l’occasion pour l’Allemagne de se mobiliser autour de cette thématique qui a transformé notre quotidien grâce à son fondateur Walter Gropius et à de grands noms de l’architecture comme Le Corbusier, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
Il est notamment présent dans des villes comme Dessau et Berlin et abondamment dans le Bade-Wurtemberg qui s’inscrit au cœur des célébrations avec de nombreuses manifestations.
Au musée de Mössingen avec une exposition appelée « Pausa. Il y a plein de tissu dedans » qui présente une collection complète de 86.000 échantillons de tissus jusqu’au 24 novembre.
A l’Université de design d'Ulm, avec « Studio 100 » qui présente 100 artistes pendant 100 jours. Avec des œuvres d'anciens et d'actuels étudiants d'écoles de design formés selon la tradition du Bauhaus.
À la Galerie d’État de Stuttgart, du 7 juin au 20 octobre en sus de l’exposition « La ville de Weissenhof – Le passé et le présent de l’avenir d’une ville », des œuvres réalisées par des artistes internationaux seront présentées à travers la ville.
À Karlsruhe entre le 26 octobre 2019 et le 2 février 2020 à l'Institut pour les relations culturelles internationales avec « Le monde entier est un Bauhaus » d’après Fritz Kuhr, étudiant et enseignant au Bauhaus. L’exposition sera présentée en Argentine, au Mexique, et au Centre d'art et des médias de Karlsruhe.
Dans toute l’Allemagne, un Grand circuit du Modernisme permet aussi de tenter d’épuiser le sujet.