|
Vivre son tremblement de terre à Vulcania.
Le plus grand simulateur de séismes d’Europe transporte les visiteurs de Vulcania aux quatre coins du monde, et leur fait découvrir et ressentir les vibrations parcourant les rues d’une ville, voir la terre auvergnate onduler ou encore affronter un raz de marée prêt à les engloutir.
Visualisation sur une liste et sur une CARTE, des hôtels de 1* à 4* disponibles à proximité de Vulcania.
Il s’agit d’un voyage multi-sensoriel qui permet de découvrir et d’expérimenter ce que peu de gens ont encore pu voir et ressentir. Chaque groupe vit un moment unique puisqu’il peut choisir la fin du scénario de son expérience.
Le simulateur de séisme, dynamique et interactif, permet à la fois de découvrir le côté
spectaculaire du phénomène du tremblement de terre et d’en comprendre le fonctionnement.
Vidéo, effets spéciaux et décors mobiles... Une mise en scène originale et spectaculaire qui
donne aux visiteurs l’impressionnante sensation de sentir la Terre trembler sous leurs pieds.
C'est une attraction d’un genre nouveau : à la fois simulateur dynamique et outil
intéractif qui se traduit par :
De l’interactivité : chaque visiteur aura l’occasion de s’exprimer au cours du spectacle.
Lors de certaines séquences, on lui demandera de se positionner par rapport à la force
d’une secousse ou encore de décider s’il veut aller plus loin.
Des techniques innovantes de contenu : contrairement à la majorité des simulateurs
dynamiques, le simulateur de Vulcania sera un véritable spectacle interactif en temps
réel, dont le déroulé variera de session en session.
Des effets spéciaux et une thèmatisation : tant les murs dynamiques que les effets
sonores dans la salle créeront une ambiance particulière qui dépassera le cadre d’un film
projeté. La thèmatisation du lieu contribuera également à renforcer le caractère
« bluffant » de l’expérience.
Le simulateur est constitué de trois espaces.
Le pré show : Il s’agit principalement d’une mise en ambiance à l’aide de grondements sourds et de lumières vacillantes.
Le show : Le voyage commence par un tremblement de terre de faible intensité et les vibrations des plateformes sur lesquelles sont installés les visiteurs donnent une première indication du phénomène. Sur les côtés de la scène se trouvent 2 murs dynamiques dont certains éléments du décor sont mobiles. A la fin de cette première séquence, l’avis du public est demandé pour estimer la violence du séisme. Les visiteurs deviennent acteurs. Ils peuvent voter à l’aide d’un bouton poussoir individuel. Ils ont aussi la possibilité de poursuivre l’expérience en choisissant un tremblement de terre moins puissant ou plus destructeur.
Le post show : Il a pour vocation de replacer les tremblements de terre dans l’actualité, avec des images de conséquence des séismes et des écrans plasma qui indiquent, en quasi temps réel, les lieux où d’importants séismes se produisent jour après jour. Dans cet espace où le décor indique qu’un tremblement de terre vient d’avoir lieu, l’accent est donc mis sur la notion de réel.
Pour jouer à se faire peur !
par Martine Montémont
 Si l’on excepte le côté bus du 3ème âge et classes de découverte, la visite de Vulcania est riche d’enseignement. Surtout depuis que s’est ouvert (au printemps 2005) le Simulateur de Séismes le plus grand d’Europe.
L’attraction, car s’en est une, est intéressante, mais il ne faudrait pas résumer Vulcania à cela et seulement cela. Ni non plus, aux ateliers réservés aux scolaires dans lesquels un ou une jeune géologue, lourdement diplômé, essaie à partir d’une maquette et de morceaux de pâte à modeler d’aider les jeunes visiteurs à sauver Clermont Ferrand en moins de deux minutes. Intéressant pour les mômes. Un peu barbant à la longue pour les jeunes scientifiques. Vulcania vaut mieux que cela.
Pour parler du Simulateur de Séismes. Sachez qu’il est interactif. On vous montre la terre qui tremble et on vous demande d’évaluer la force du séisme sur la fameuse échelle ouverte de Richter. Les poteaux télégraphiques qui s’effondrent et l’asphalte qui se fracture, c’est un 5,5 et il faut savoir que la force des séismes croit à l’exponentiel sur la fameuse échelle. Un point, ce n’est pas 10%, c’est le double !
L’animation montre aussi un tsunami. Plus besoin d’expliquer de quoi il s’agit ou plutôt si : un tremblement de terre sous-marin peut très bien provoquer un raz de marée à des milliers de kilomètres de son épicentre. Assez imprévisible dans le genre et pourtant terriblement meurtrier. On s’en est rendus compte en décembre 2004.
Savoir aussi qu’il n’est pas impensable que la même chose se produise sur la Côte d’Azur. En plein Festival de Cannes par exemple. Ce jour-là, mieux vaudra être dans une villa sur les hauts du Cannet que sur la Croisette, parce que évacuer le bord de mer en Porsche. Bonjour !
On apprend aussi que les volcans d’Auvergne sont jeunes. Plus que les Alpes et que s’ils sont éteints, rien n’indique qu’ils ne peuvent pas se réveiller. Sauf bien sûr si leur cheminée est totalement bouchée. Mais rien n’empêche le magma de se frayer un chemin à 200 m de là. Tous aux abris !
Au point qu'un 1er avril, pour répondre aux "fantasmes" du directeur scientifique du site, Dominique de Larouzière, des membres de l’Association Volcanologique Européenne lui ont envoyé un e-mail bobard par lequel il était averti que des chercheurs avaient pu mettre au point un procédé de réveil des chambres magmatiques et qu’on allait essayer sur un volcan d’Auvergne à 20 kilomètres du site. Personne ne dit s’il y a cru...
|
Les techniques utilisées.
3 plateformes dynamiques pour permettre de ressentir les secousses et vibrations,
un système de projection à technologie DLP pour une qualité d’image impressionnante,
un pilotage central traitant l’aspect interactif de l’expérience : pilotage des plateformes,
de la vidéo et intégration des interactions du public,
un système audio avec caissons de hauts parleurs infra-basses,
une gestion des effets lumineux avec des techniques issues du milieu du spectacle,
des effets spéciaux avec la création de deux murs dynamiques dont certains éléments
seront mobiles et chuteront lors des secousses,
une production du contenu avec la technique de "compositing". Sur la base d’images
réelles, un travail d’infographie est exécuté et consiste essentiellement en la modélisation
de certains éléments de l’image ainsi que de certains éléments qui seront ensuite injectés
dans la scène. Le tremblement de terre part donc bien d’une situation réelle et évolue
ensuite grâce aux différents éléments qui subissent les déformations.
La production du contenu permet également de définir le synopsis du film et de pouvoir
adapter le contenu au lieu d’emplacement du simulateur, autrement dit les touristes et les
habitants des quatre départements pourront vivre à Vulcania un tremblement de terre en
Auvergne !
|
